Aide premier enfant : récapitulatif des 7 aides disponibles à l’arrivée de bébé 🗂 (Maj 2025)

Aide premier enfant - Un article à découvrir sur le blog : keepcoolnewmom.com

Coucou super (future) maman 👋  ! L’arrivée d’un premier bébé, c’est un tourbillon d’émotions : une joie immense, des éclats de rire en imaginant ses petites frimousses … mais aussi un tsunami de to-do lists et d’inquiétudes financières. Entre les vêtements trop mignons (impossible de résister 🥰), les montagnes de couches, la déco de la chambre, et les articles de puériculture, la carte bleue chauffe vite ! Heureusement, tu as droit à un soutien financier précieux de la part de l’État et de divers organismes consacré à l’aide pour un premier enfant (merci eux 🙌).

Mais voilà… on ne va pas se mentir, comprendre ces aides, c’est parfois un vrai casse-tête. Tu te poses sûrement des tas de questions, comme :

  • Quelles sont ces fameuses aides pour le premier enfant ?
  • Est-ce que j’y ai droit ? Et si oui, comment savoir lesquelles ?
  • Peuvent-elles se cumuler ? (Spoiler : parfois oui, parfois non… je t’explique tout 😉)
  • À qui dois-je m’adresser pour ne pas perdre de temps (et mes nerfs) ?
  • Et surtout, quand est-ce que je pourrai en profiter ?

Rassure-toi, je suis passée par là moi aussi, et crois-moi, tu n’es pas la seule à te sentir perdue.

Dans cet article, je te prends par la main pour démêler tout ça. On parlera des aides financières, mais aussi des ressources psychologiques (parce que, oui, ça compte aussi 💕). Que tu sois encore dans la période de grossesse ou déjà avec ton bout de chou dans les bras, tu trouveras ici toutes les infos nécessaires pour aborder cette nouvelle aventure avec sérénité (et éviter la fameuse crise de panique en regardant ton compte bancaire 🫣).

Allez, on respire, et on se lance ensemble dans ce tour d’horizon 🚀 !

1 – Aide premier enfant : pendant la grossesse

Au moment où j’écris ces lignes, j’entame mon dernier mois de grossesse, et franchement, on ne va pas se mentir… vivre une vie normale est devenu un vrai défi. Toutes les femmes enceintes passeront par là, je le sais, et toi aussi, tu vas comprendre 😅.

Laisse-moi te résumer un peu le quotidien glamour d’une future maman à ce stade :

  • Fatigue extrême : comme si j’avais couru un marathon… sans même bouger du canapé.
  • Envie de faire pipi toutes les 30 minutes : bébé s’est clairement trouvé une passion pour ma vessie.
  • Marcher ou monter les escaliers ? Une épreuve digne des JO.
  • Constipation, nausées … et on ne parle même pas des petits moments où tu te dis : « Mais pourquoi personne ne m’avait prévenue ?! »

… Bref, je t’épargne les détails pas très sexy. Si je te raconte tout ça, c’est juste pour te dire que, oui, combiner boulot et grossesse peut devenir carrément mission impossible. Heureusement, la bonne nouvelle, c’est qu’après validation de ton médecin ou de ta gynéco, tu peux bénéficier de plusieurs congés pour souffler un peu (et t’installer tranquillou sur le canapé pendant que bébé se la joue petit karatéka dans ton ventre 😂).

1 - Congé parental : congé maternité

Lors de l’arrivée de ton bébé, tu as droit au fameux congé maternité, un vrai cadeau pour souffler un peu et te concentrer sur l’essentiel : toi et ton petit bout.

Ce congé se divise en deux parties bien distinctes :

  • Le congé prénatal (avant l’accouchement), pour te préparer tranquillement à la grande aventure, entre les derniers achats et les siestes bien méritées.
  • Le congé postnatal (après l’accouchement), pour te remettre sur pied et profiter à fond des premiers moments magiques avec ton bébé.

Un vrai break bienvenu pour t’accompagner dans cette nouvelle étape, et crois-moi, tu l’auras bien mérité 😉.

1 – Durée du congé maternité

La durée du congé maternité est encadrée par la loi, mais bonne nouvelle : elle peut être ajustée selon ta situation. Que ce soit en fonction de ta famille (coucou les mamans de jumeaux ou plus), du déroulement de ta grossesse (si elle est à risque ou non) ou des conditions de naissance de ton bébé, tout est fait pour s’adapter à tes besoins.

Pour que ce soit plus simple à comprendre (et parce que les chiffres, ce n’est pas toujours notre truc 🙃), voici une petite image récapitulative avec la durée du congé maternité de base :

source : ameli

A SAVOIR : si ta grossesse devient plus compliquée que prévu (par exemple, en cas de diabète, d’hypertension, ou de risques d’accouchement prématuré ou de fausse couche…), ton médecin ou ta gynéco peut te prescrire un congé pathologique. Ce congé te permet de bénéficier d’un repos supplémentaire indispensable pour protéger ta santé et celle de ton bébé.

Les infos clés à retenir :

Pour les femmes salariées

  • Ce congé dure jusqu’à 14 jours maximum (consécutifs ou non) et doit impérativement être pris avant le début du congé maternité.
  • Bonne nouvelle : les sorties sont autorisées pendant cette période, donc pas de sentiment d’être enfermée 😉.

Congé maternité et chômage : ce qu’il faut savoir

  • Les règles de calcul du congé maternité restent les mêmes, que tu sois salariée ou au chômage : tout est basé sur la date présumée d’accouchement.
  • Attention cependant : les règles d’indemnisation diffèrent si tu es au chômage.

Pour les travailleuses indépendantes

  • Tu peux bénéficier d’un congé supplémentaire de 30 jours maximum à répartir comme suit :
    • 30 jours consécutifs pendant la période prénatale.
    • Ou deux périodes de 15 jours (en prénatal ou en combinant prénatal et postnatal).
  • Tu as donc un peu plus de flexibilité pour t’adapter à tes besoins !

Retrouve toutes les informations sur le congé pathologique sur le site : Legalstart

2 - Indemnités journalières durant ton congé

Bonne nouvelle : toutes les futures mamans bénéficient d’indemnités journalières versées par l’Assurance Maladie. Une petite aide bienvenue pour te concentrer sur l’essentiel : toi et ton bébé 💕.

Pour les salariées/Chômeuses

source : ameli

Conditions d’éligibilité :

  • Affiliation : justifier de 10 mois d’affiliation à la date prévue de l’accouchement.
  • Attestation de salaire : ton employeur doit l’envoyer à l’Assurance Maladie dès le début de ton congé prénatal. Vérifie qu’il l’a bien fait !

Calcul des indemnités :

  • Période de référence : basé sur les salaires bruts des 3 derniers mois (ou 12 mois pour une activité saisonnière).
  • Plafond de la Sécurité sociale 2025 (info Ameli) : salaires limités à 3 925 €
  • Montant maximum (info Ameli) : au 1ᵉʳ janvier 2025, le montant maximum de l’indemnité journalière maternité est de 101,94 € par jour avant déduction des 21 % de charges sociales (CSG et CRDS).

💡 Astuce : estime tes indemnités avec le le simulateur de l’Assurance Maladie.

Pour les travailleuses indépendantes

Tu peux bénéficier de deux aides :

1 – Allocation forfaitaire de repos maternel

  • Affiliation : justifier de 6 mois d’affiliation en tant qu’assurée sociale à la date prévue de ton accouchement.
  • Cessation d’activité : cesser toute activité professionnelle pendant au moins 8 semaines, dont 6 semaines après l’accouchement.
  • Versement : moitié au début du congé, moitié après 8 semaines de repos obligatoire (ou intégrale si accouchement avant le 7ᵉ mois). Exception : si l’accouchement a lieu avant la fin du 7ᵉ mois de grossesse, la totalité de l’allocation est versée après l’accouchement.
  • Montant (info Ameli) : égal à la valeur mensuelle du plafond de la Sécurité sociale (PASS) en vigueur à la date du premier versement. Au 1ᵉʳ janvier 2025 : 3 925 €.

2 – Indemnités journalières forfaitaires d’interruption d’activité

  • Conditions : cesser toute activité pendant 8 semaines (dont 6 après l’accouchement).
  • Montant :
    • Calculé en fonction de tes revenus cotisés transmis par ton Urssaf.
    • Ne peut excéder 1/730ᵉ de la valeur annuelle du PASS en vigueur à la date du premier versement.
    • Au 1ᵉʳ janvier 2025 : 3 925 € (PASS mensuel) × 12 = 47 100 € (PASS annuel).
    • Montant maximal de l’indemnité journalière : 47 100 € / 730 = 64,52 €.

Pour plus de détails, consulte le site de l’Assurance Maladie.

💡 Un petit bonus pratique : lors de ta déclaration de grossesse, tu devrais recevoir un carnet de santé maternité (ou carnet de grossesse) après ton premier examen prénatal. Si ce n’est pas le cas, télécharge-le directement sur le site de la Sécurité sociale. Il regroupe toutes les infos utiles pour t’accompagner 😉.

2 - Congé parental : congé paternité

N’oublions pas le futur papa dans cette aventure 😊. Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant permet au papa de profiter pleinement des premiers moments avec son bébé.

Durée du congé :

  • 25 jours calendaires pour la naissance d’un enfant.
  • 32 jours calendaires en cas de naissances multiples.

Ces jours incluent les samedis, dimanches et jours fériés.

Organisation du congé : 3 jours ouvrables payés par l’employeur, à prendre immédiatement après la naissance.

Il se divise en deux périodes :

    • Première période : 4 jours calendaires consécutifs, à prendre immédiatement après le congé de naissance.
    • Seconde période : 21 jours (ou 28 en cas de naissances multiples), pouvant être fractionnés en deux périodes d’au moins 5 jours chacune, à prendre dans les 6 mois suivant la naissance.

Démarches à suivre :

  • Informer l’employeur au moins un mois avant la date de début du congé, en précisant les dates souhaitées.
  • Fournir une copie de l’acte de naissance ou un document attestant de la naissance de l’enfant.

Pour plus de détails, consulte le site du Ministère du Travail.

3 - L' aide premier enfant de la CPAM

En France, en tant que future maman bénéficiant d’une couverture sociale, tu as droit à une prise en charge à 100 % pour toutes les dépenses médicales liées à ta grossesse.

Prise en charge des frais médicaux :

  • Consultations prénatales obligatoires : une avant la fin du 3ᵉ mois, puis une par mois à partir du 4ᵉ mois.
  • Examens médicaux : analyses, examens de laboratoire, etc.
  • Échographies :
    • Les deux premières échographies, réalisées avant la fin du 5ᵉ mois de grossesse, sont remboursées à 70 % du tarif de base de l’Assurance Maladie.
    • La troisième échographie est prise en charge à 100 %.
  • Accouchement et frais d’hospitalisation : honoraires d’accouchement, péridurale, séjour à la maternité (dans la limite de 12 jours) …

À noter : à partir du début du 6ᵉ mois de grossesse et jusqu’à 12 jours après l’accouchement, tous tes frais médicaux, qu’ils soient ou non liés à la grossesse, sont pris en charge à 100 % (info Service Public).

Aide complémentaire en cas de grossesse difficile :

Si ta grossesse présente des complications médicales, l’Assurance Maladie peut, sous certaines conditions, t’accorder une aide financière individuelle. Cette aide, prévue par l’article 71.3 du Code de la Sécurité sociale, peut couvrir des dépenses spécifiques, comme les frais d’une aide à domicile, pour t’accompagner durant cette période délicate. Pour plus de détails, consulte le site de l’Assurance Maladie.

En plus d’aides financières pour bébé pendant la grossesse, tu peux bénéficier d’un cumul d’aides à la naissance de ton enfant.

2 - Aide premier enfant : à la naissance de ton enfant

Après la naissance de ton (tes) enfants (en cas de jumeaux ou triplés), tu peux bénéficier d’aides financières de différents organismes comme par exemple la CAF, la sécurité sociale, la mutuelle et bien d’autres. Autant dire que ça peut te soulager un peu, alors autant en profiter !

Dans tous les cas, pense à effectuer auprès de chaque organisme les démarches pour déclarer la naissance afin de bénéficier de l’ensemble de tes droits, ça serait trop bête de passer à côté.

Il faut savoir que la plupart des aides que tu peux percevoir proviennent de la CAF.

1 - L' aide premier enfant de la CAF : ton alliée financière

La caisse d’allocations familiales est l’organisme d’aides financières par excellence ! A la naissance de chaque enfant et sous conditions de ressources, la CAF offre une prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE). Celle-ci est destinée à aider financièrement les parents à affronter les dépenses d’un premier enfant.

Elle est composée de 4 aides de montant et de durée variables :

  • La prime de naissance (ou d’adoption) = PN.
  • L’allocation de base (AB).
  • La prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE) ou le complément de libre choix d’activité (Clca) .
  • Le complément de libre choix du mode de garde (CMG).

1 - La prime de naissance (PN)

La prime de naissance n’est pas universelle : tous les futurs parents n’y ont pas droit. En effet, ceux dont les revenus dépassent un certain seuil ne peuvent pas en bénéficier.

En résumé, voici les informations à retenir pour bénéficier d’aides financières pour un premier enfant :

  • Ta grossesse doit avoir été déclarée dans les 14 premières semaines (avant le 3ème mois de grossesse) avec un document intitulé « Premier examen prénatal » fourni par ta gynéco ou par ton centre de PMA. Ce document est transmis à ta CAF et à ta caisse primaire d’assurance maladie (CPAM).
  • Tu remplis les conditions générales pour bénéficier des prestations familiales.
  • Tes ressources de 2023 ne doivent pas dépasser le plafond correspondant à ta situation (info CAF).
  • Ta situation et tes ressources sont examinées au 6ème mois de grossesse. En cas de fausse couche ou d’IMG, si la grossesse a duré au moins 180 jours, les parents ont le droit de percevoir la prime à la naissance. Une attestation de naissance devra être envoyée à la CAF avec la mention “enfant présenté sans vie”.
  • Montant de la prime en 2025 : 1066,30 € par enfant (X2 pour des jumeaux) versée en une seule fois au 7ème mois de grossesse.

Tu auras besoin  :

  • Des déclarations de tes revenus ou avis d’imposition des 2 dernières années.
  • Un relevé d’identité bancaire.
  • Si ta CAF te versait (ou à tes parents) des prestations familiales, il faudra aussi ton numéro de dossier.
  • Et enfin l’attestation de ton premier examen médical prénatal (facultatif).

A SAVOIR : Edit : Lorsque que j’ai effectué une demande de prise en charge pour la prime de naissance sur le site de la CAF (après la naissance de bébé sumo), j’ai eu un message d’erreur m’indiquant de « vérifier la date de début de grossesse » alors que la date renseignée était correcte … j’étais donc bloquée.

J’ai alors contacté, par mail, un conseiller, voici son retour au bout de 48 heures :

« Bonjour, suite à votre demande, nous vous informons que vous avez déjà déclaré votre grossesse, la prime de naissance se calcule automatiquement après la déclaration de naissance.
Nous vous confirmons que vous avez bien droit à la prime à la naissance.
Nous restons à votre disposition pour toutes informations complémentaires et vous informons que les délais de traitement sont de 30 jours ouvrés.
Cordialement, »

… voilà au cas où, tu te retrouves dans la même situation que moi 😉.

1 bis : La prime d’adoption (PA)

Comme pour la prime de naissance, elle permet de faire face aux premières dépenses liées à l’arrivée de l’enfant adopté.

Tu trouveras toutes les informations sur le site de la caf : prime adoption.

2 - Aide premier enfant : l’allocation de base de la paje (AB)

Cette allocation aide à assurer les dépenses liées à l’entretien et à l’éducation de l’enfant pendant ses 3 premières années (ou moins de 20 ans pour un enfant adopté).

Les infos à savoir :

  • Il faut remplir les conditions d’ouverture de droit aux prestations familiales.
  • L’allocataire doit avoir un enfant de moins de 3 ans. 
  • Les ressources ne doivent pas dépasser un certain plafond.
  • Elle est versée chaque mois, dès le mois suivant la naissance de votre enfant jusqu’au mois précédent ses 3 ans.
  • Elle n’est attribuée qu’à un seul enfant à la fois par famille.
  • La Caf verse autant d’allocations de base que d’enfants nés du même accouchement ou adoptés.
  • Tu peux faire la demande dès la naissance de l’enfant.

Pour l’année 2025, voici le montant : 193,30 € par mois (taux plein) et 96,66 € (taux partiel).

3 - La prestation partagée d'éducation de l'enfant (PreParE) ou le complément de libre choix d'activité (Clca)

La prestation partagée d’éducation de l’enfant est là, pour aider l’un des parents ou les deux parents à réduire ou à cesser son/leur activité professionnelle afin de s’occuper de son/leur enfant.

  • Elle concerne uniquement les parents d’enfants de moins de trois ans.
  • Tu peux déterminer le montant auquel tu peux prétendre en effectuant une simulation ici.

4 - Le complément de libre choix du mode de garde (aide financière pour garder bébé)

Cette aide est destinée à compenser le coût occasionné par l’emploi d’une assistante maternelle agréé, d’une garde à domicile ou par le recours à une micro-crèche pour garder son enfant.

  • Accordée par la CAF ou Pôle emploi dans le cas d’une recherche d’activité professionnelle ou de formation.
  • Elle dépend de tes revenus, de ta situation familiale et du mode de garde choisi.
  • Elle est accordée si ton enfant est âgé de moins de 6 ans et qu’il est gardé à la maison, par une assistante maternelle agréée, par une association habilitée ou par une micro-crèche.

2 - L'aide premier enfant de la mutuelle : un bonus à ne pas négliger

Il faut savoir que certaines mutuelles offrent une prime de naissance ou de maternité pouvant aller de 50 euros à plus de 1000 euros. La moyenne est plutôt aux alentours de 200 euros. Tout va dépendre de la formule de ton contrat.

Le plus simple est d’aller directement sur le site de ta mutuelle et de vérifier ton contrat. Si rien n’est stipulé, tu peux quand même envoyer un mail à ta mutuelle pour confirmer ou non la présence d’une prime de naissance et demander les conditions d’accès. L’octroi de cette prime peut se faire avant ou juste après la naissance de ton bébé, selon certaines mutuelles.

A SAVOIR : attention, certaines mutuelles offrent une prime de naissance élevée, mais les cotisations le sont également !

De plus, en cas de changement de mutuelle, il y a très souvent un délai de carence de 3 à 6 mois pendant lesquels aucun remboursement et aucune prime ne sont versés. Il est donc préférable de choisir sa mutuelle AVANT le début de sa grossesse, pour pouvoir profiter de tous ses avantages dès le début.

Comment en bénéficier :

  • Soit, tu fais la demande directement sur le site internet de ta mutuelle.
  • Soit, tu envoies un courrier avec la copie du livret de famille à jour ou de l’acte de naissance.

Voici un exemple de lettre à envoyer à la mutuelle ici.

3 - Les avantages fiscaux : les impôts

Un bébé en plus dans la famille signifie ½ part de plus au niveau du quotient familial au regard des Impôts donc une diminution du montant de l’impôt sur le revenu 😉.

Pour information, un adulte = 1 part, un enfant = ½ part, et ce jusqu’à deux enfants. Une part complète est ensuite accordée au 3ème enfant.

Pour déclarer la naissance (ou l’adoption) de ton enfant, rien de plus simple. Va directement sur le site des Impôts : impots.gouv.fr et clique sur la rubrique  » Gérer mon prélèvement à la source » puis sur le menu  » Signaler un changement ».

Tu peux effectuer cette action dès la naissance de ton enfant.

Enfin, sache qu’il existe encore d’autres aides pour les personnes les plus démunies. Nous allons donc faire le point ensemble.

3 – Aide premier bébé : pour les plus démunis

Il existe deux autres types d’aides pour les personnes en difficulté (parent isolé, sans travail …) :

1 - Aide 1er enfant : le revenu de solidarité active (RSA)

Toute femme enceinte peut en bénéficier en cas de ressources faibles ou sans revenu et cela à tout âge (mineure ou majeure).

Pour en bénéficier, il faut séjourner en France, être français ou ressortissant de l’espace économique européen avec un titre de séjour, ou vivre en France depuis plus de cinq ans. La demande se fait auprès de la CAF. La déclaration de grossesse doit être envoyée pour en bénéficier.

2 - L' aide sociale à l'enfance (ASE)

Une allocation mensuelle peut aussi être attribuée dès le début de la grossesse pour les personnes les plus démunies. Le montant varie selon la situation et selon le département. La demande est à faire au conseil général de votre département :  liste des conseils généraux.

Tu viens d’avoir un bébé et tu te retrouves complètement dépassée par les évènements. Rassure-toi tu n’es pas la seule 🤪. Heureusement, il existe plein d’associations et de sites internet prêts à t’aider.

Cas particuliers

Suivant ta situation, d’autres aides sont disponible.

Toutes les informations sur le site de la CAF : Informations aides Vie personnelle

Tu viens d’avoir un bébé et tu te retrouves complètement dépassée par les évènements. Rassure-toi tu n’es pas la seule 🤪. Heureusement, il existe plein d’associations et de sites internet prêts à t’aider.

3 - Aides psychologiques : des associations pour soutenir les parents en difficulté

Devenir parent, c’est une aventure incroyable… mais on ne va pas se mentir, ça peut aussi être sacrément challengeant, surtout pour un premier enfant. Si tu traverses des moments compliqués, que ce soit financièrement ou psychologiquement, sache que tu n’es pas seule. De nombreuses associations sont là pour t’écouter, te conseiller et te soutenir.

Quelques associations qui peuvent t’aider :

1 - SOS bébé : un soutien précieux pour les moments difficiles

SOS Bébé, c’est une association qui offre un accompagnement complet à toutes les personnes confrontées à des situations complexes autour de la grossesse et de la parentalité. Que tu te retrouves face à une grossesse imprévue, une IVG, une IMG, une fausse couche, un deuil périnatal, ou encore des questionnements liés au handicap, à l’infertilité ou au mal-être post-IVG, ils sont là pour toi.

Ce que propose SOS Bébé :

  • Des informations claires et accessibles : leur site internet regorge de ressources pour t’aider à mieux comprendre ta situation et tes options.
  • Une ligne téléphonique d’écoute :
    • Animée par des écoutants spécialement formés aux problématiques de la grossesse, de la maternité et de la paternité.
    • Les échanges sont confidentiels, bienveillants et toujours appuyés par une équipe d’experts (médecins, psychologues, sages-femmes, assistantes sociales, juristes).
  • Des modalités d’accompagnement flexibles : tu peux les contacter par téléphone, mail, ou même prendre rendez-vous si besoin.

Pourquoi contacter SOS Bébé ? Parce que parfois, parler à quelqu’un qui comprend peut tout changer. Cette association ne juge pas, elle écoute, conseille et t’accompagne avec humanité et professionnalisme 💛.

2 - Restos du cœur bébé : un coup de pouce pour les jeunes parents

Tout le monde connaît les Restos du cœur, cette belle initiative créée par Coluche pour venir en aide aux personnes en difficulté. Mais sais-tu qu’il existe une branche spécialement dédiée aux jeunes parents : les Restos du cœur bébé ?

Ce que proposent les Restos du cœur bébé :

  • Une aide matérielle précieuse : distribution de produits essentiels comme des couches, des biberons, des vêtements, mais aussi des jouets et des peluches pour ton petit bout.
  • Un soutien personnalisé : les bénévoles sont là pour offrir une écoute bienveillante, des conseils et un accompagnement adapté à ta situation.

Comment en bénéficier ?

Tu veux savoir si les Restos du cœur bébé peuvent t’aider ? Rien de plus simple :

  • Trouve l’antenne la plus proche de chez toi en cliquant ici.
  • Prends contact avec eux pour connaître les démarches à suivre.

Un petit geste pour toi, un grand soutien pour ta famille 💛.

3 - Allo Parents Bébé : une écoute bienveillante pour les moments de doute

Ton bébé ne fait que pleurer, tu es à bout de nerfs, et tu ne sais plus quoi faire ? Rassure-toi, tu n’es pas seul(e). Parfois, le rôle de parent peut être épuisant, surtout avec un premier enfant. Heureusement, l’association Enfance et Partage est là pour toi avec son service Allô Parents Bébé.

Comment ça fonctionne ?

  • Un numéro gratuit et anonyme : tu peux appeler en toute confidentialité et poser toutes tes questions, sans jugement.
  • Une écoute professionnelle : des experts de la petite enfance (psychologues, puéricultrices, éducateurs) sont là pour répondre à tes doutes et te guider dans ton quotidien avec bébé.
  • Un accompagnement personnalisé : si nécessaire, ils t’orienteront vers des structures adaptées comme les PMI, maternités ou encore des associations spécialisées.

Rends-toi sur leur site : enfance-et-partage.org pour plus d’infos ou pour trouver leur numéro 💛.

4 - Maman blues un soutien pour les mamans en difficulté

Parce que devenir maman n’est pas toujours un long fleuve tranquille, l’association Maman Blues est là pour toi. Elle offre un espace de soutien, d’échanges et d’informations dédié aux mamans qui traversent des moments difficiles, qu’il s’agisse de doutes, de fatigue ou de baby blues prolongé.

Pour trouver toutes les informations, c’est par ici : maman-blues.fr

Alors ça t’a plu ?

J’ai fait de mon mieux pour rassembler toutes les aides financières disponibles pour les futurs parents, et j’espère de tout cœur que cet article t’a apporté des informations utiles pour rendre cette transition vers la parentalité un peu plus douce et sereine.

Entre les démarches administratives, les dépenses qui s’accumulent et les petits imprévus, il est vraiment important de connaître toutes les ressources et astuces qui peuvent t’aider à accueillir bébé sans exploser ton budget.

Malgré mes recherches approfondies, il est possible que j’aie laissé passer certaines aides ou programmes. Si tu connais un bon plan, une ressource ou une astuce qui pourrait aider d’autres futurs parents, n’hésite pas à les partager dans les commentaires. Ensemble, on peut créer une mine d’informations précieuses pour les mamans et papas en devenir. 💛

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Aide premier enfant - Un article à découvrir sur le blog : keepcoolnewmom.com
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Cet article a 2 commentaires

  1. Virginie

    Bonjour,
    Bon à savoir, la naissance d’un enfant n’implique par forcément une 1/2 part en plus dans votre déclaration d’impôt, la réduction d’impôt étant limitée à un montant (un peu plus de 1500€ par an en 2022) ce qui ne correspond pas forcément à une demi part
    😀

    1. Céline

      Bonjour Virginie,
      Merci beaucoup pour la précision d’infos 🙏😉 !